Hospitalisation longue durée pendant les fêtes : comment préserver le moral et trouver des façons de s’occuper à l’hôpital

Expérience Patient

Les fêtes de fin d’année sont un moment où le besoin de chaleur humaine, de proximité et de rituels familiaux se fait sentir plus que jamais. Pourtant, de nombreux patients vivent cette période à l’hôpital, parfois dans le cadre d’une hospitalisation longue durée, parfois à cause d’une urgence ou d’un traitement lourd. Ce décalage entre l’ambiance extérieure et la réalité hospitalière peut fragiliser le moral, renforcer le sentiment d’isolement et rendre les journées plus difficiles à vivre.

Pourtant, les proches et les soignants ont un rôle essentiel dans le soutien émotionnel du patient. Ils peuvent l’aider à retrouver des repères, à redonner du sens à cette période particulière et à trouver des manières positives de s’occuper à l’hôpital malgré la fatigue, les soins et la distance.

Cet article propose des pistes concrètes, sensibles et réalistes pour aider ceux qui accompagnent un patient à mieux traverser les fêtes à l’hôpital.

Une femme qui marche

1. Comprendre l’impact émotionnel des fêtes sur les patients

Pour une personne hospitalisée en décembre, tout semble amplifié :

  • la distance avec les proches
  • l’impression de manquer des moments importants
  • la comparaison avec les années précédentes
  • la perte des rituels familiaux
  • l’incertitude liée à la maladie

Ce contexte peut générer un sentiment de tristesse, de solitude ou même d’injustice.

Les proches comme les soignants peuvent agir dès cette étape : reconnaître le ressenti du patient, plutôt que chercher à minimiser. Dire “C’est normal que ce soit difficile” ou “On peut essayer de faire autrement cette année” ouvre un espace d’écoute essentiel.

La validation émotionnelle est un premier acte de soin.

2. Le rôle central des proches : un soutien qui apaise et motive

Pendant une hospitalisation longue durée, la présence physique ou virtuelle des proches est un facteur majeur de bien-être. Voici comment les aider à apporter ce soutien tout en respectant le rythme du patient.

Créer un rituel quotidien

Il n’est pas nécessaire d’être présent longtemps. Un petit rituel peut suffire :

  • un appel chaque matin ou chaque soir
  • une photo envoyée quotidiennement
  • un message vocal avec une anecdote du jour
  • une lettre ouverte en plusieurs épisodes

Ces petites attentions donnent un point d’ancrage dans la journée.

Proposer des activités simples à partager

Même à distance, il est possible de s’occuper à l’hôpital ensemble :

  • regarder le même film au même moment
  • lire une nouvelle et en parler ensuite
  • faire une mini séance de méditation en visio
  • écouter une playlist conçue par la famille

Ces moments partagés recréent de la normalité.

Apporter des objets réconfortants

Selon les règles du service, les proches peuvent apporter :

  • un plaid doux
  • une photo de famille
  • un petit carnet
  • un livre
  • une décoration discrète

Ces objets physiques soutiennent l’ancrage émotionnel.

Respecter les fluctuations d’énergie

L’hospitalisation fatigue : il est essentiel de respecter les moments où le patient a besoin de silence, de repos ou de solitude. Le soutien ne doit jamais devenir une obligation.

3. Comment les soignants peuvent contribuer à préserver le moral

Les soignants jouent un rôle majeur dans l’expérience vécue. Pendant les fêtes, leur présence devient parfois le seul contact humain du patient. Leur impact dépasse largement les soins techniques.

Humaniser les interactions

Quelques secondes d’échange supplémentaire peuvent transformer la journée. Un mot, un sourire, une phrase personnalisée.

Proposer des activités adaptées

Les soignants sont souvent les mieux placés pour encourager le patient à s’occuper à l’hôpital :

  • lecture courte
  • musique douce
  • ateliers proposés par l’hôpital
  • jeux ou activités cognitives
  • participation à un groupe Thiasos si l’établissement l’utilise

Favoriser le lien avec les proches

Soutenir un appel vidéo, prêter une tablette, ajuster un horaire de visite si possible : ces gestes simples ont une valeur immense.

Repérer les signaux de détresse

Une baisse d’appétit, un isolement accru, des pleurs ou du découragement sont des indicateurs importants. L’écoute permet d’éviter que la période des fêtes devienne un moment trop douloureux pour le patient.

4. Redonner du sens aux fêtes en contexte d’hospitalisation

Les fêtes à l’hôpital ne doivent pas être perçues uniquement comme une période “manquée”. Elles peuvent devenir :

  • un moment de gratitude
  • un temps pour lâcher prise
  • une occasion de repenser ses priorités
  • un moment pour accueillir le soutien des autres
  • une étape vers sa guérison

Le sens n’est pas celui des fêtes traditionnelles, mais celui que le patient choisit de donner à cette période.

5. Comment Thiasos Care soutient patients, proches et soignants

Thiasos Care offre un espace pensé pour permettre aux patients de garder un lien social chaleureux pendant leur séjour. Les proches comme les soignants y trouvent un soutien indirect : un patient qui se sent entouré se sent généralement mieux dans son parcours.

L’application propose :

  • des groupes thématiques pour échanger
  • un environnement bienveillant, sécurisé et modéré
  • un lieu de conversation adapté au vécu hospitalier
  • un espace simple, humain et réconfortant

Cela aide les patients à combler les moments entre deux visites, deux soins ou deux appels, tout en préservant leur moral.

Conclusion

Vivre une hospitalisation longue durée pendant les fêtes est une épreuve, mais elle peut être adoucie grâce au soutien des proches, à l’attention des soignants et à des activités simples pour s’occuper à l’hôpital. Les fêtes ne retrouveront peut-être pas leur forme habituelle, mais elles peuvent malgré tout devenir un moment de chaleur, d’écoute et d’humanité.

L’essentiel est de rappeler au patient qu’il n’est pas seul, même lorsque le monde extérieur semble vivre une autre temporalité.

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